Sentiers de randonnée en pleine Nature

L'itinéraire proposé commence et se termine au gîte du Saint-Julien, mais un parking indépendant de l'hébergement à recommander a été aménagé en contrebas de la route de Saint-Trophime au pied du rocher de Saint-Julien [ 31 T 681817 4904000 ]. Du parking, en descendant la route sur 900 mètres environ, on rattrape le GR9 que l'on suivra pour une partie de la randonnée.

Empruntant d'abord, une petite route goudronnée puis une piste d'exploitation tracée à travers les vergers, c'est un bon sentier qui conduit au plateau par de longs lacets à la pente douce et régulière. La bifurcation qui permet de rejoindre le pied de l'arête Est du rocher de Saint-Julien est évidente [ 31 T 682834 4904153 ].

Le sentier serpente à travers les Buis pour suivre la lame rocheuse jusqu'au pied de la longue cheminée marquée d'une flèche rouge peinte sans discrétion sur le rocher.

Le fond de la fissure se grimpe sans difficulté permettant de prendre rapidement de l'altitude.

En débouchant sur l'arête, un large passage est facilité par d'anciennes marches de pierres taillées sommairement sous un mur de pierre…

Surpris de ces traces de vie humaine en ce lieu escarpé – j'apprendrai au retour que le Saint-Julien a été habité juqu'au Moyen-Âge – surprenant ! Les raisons de l'habitat restent obscures, mais on pourra découvrir d'autres vestiges de ce passé méconnu : la fenêtre, la citerne, etc.

Souvent, l'arête offre une vue panoramique sur le Mont Ventoux toujours enneigé, mis en valeur par les rochers de l'arête au premier plan.

Le parcours escarpé suit par endroit le bord de l'à pic. Alors exposé, l'engagement reste cependant peu important.

Prenant le temps de la contemplation du paysage vers le Ventoux, Buis-les-Baronnies, la Roche-sur-le-Buis, je suis bientôt au bord de la profonde brèche qui défend l'accès à la Croix de Saint-Julien. À gauche, des anneaux scellés dans le rocher permettraient de poser un rappel. Mais, je n'ai pas le matériel nécessaire qui permettrait de satisfaire la curiosité qui m'envahit.

Au retour, repassant au bord de la fosse remarquée à l'aller, le parallélépipède aux faces bien régulières m'interroge un peu plus. Je ne sais pas encore qu'il s'agit de la citerne…

La nouveauté des paysages découverts à lire sous un ciel chargé de nuées et de nuages parfois menaçants prend l'attention et le temps qui passe tranquillement.

Repassant par la fenêtre, je remarque dans la partie inférieure de l'ouverture la pierre certainement taillée par des outils – mais de quel âge ? De là, une belle vue sur Buis-les-Baronnies ne permet qu'une photo souvenir – j'aurais souhaité une belle image.

Puis, c'est le mur qui à son tour m'interpelle. Érigé contre le rocher, à quoi sert-il ?

La descente de la cheminée ne pose aucune difficulté et, rapidement sur le plateau, je retrouve l'arbuste caractéristique de la bifurcation. Au long du parcours, des sentes seraient intéressantes à suivre, surtout que depuis, j'ai entendu parlé des ruines d'une chapelle comme une invitation à l'exploration de toute cette montagne pleine de surprises.

Marchant plein Est, le sentier – toujours le GR9 – parcourt maintenant la crête qui fait suite à la roche avant de tourner vers le Sud pour traverser sous les Rochers de Sabouillon.

Au point coté 844m [ 31 T 683831 4903590 ], laissant à gauche le GR, je m'engage dans la descente raide par endroit d'une sente Sud-Ouest. Elle conduit à la crête de Serre Long qui par le Champ du Pin conduit sur la petite route de Saint-Trophime.

Attention à bien suivre la crête ! Le chemin passe par le pylône d'une ligne EDF après en avoir rattrapé un autre qui monte de la Bouscaude. La descente se poursuit jusqu'à croiser une piste qui conduit à la route. Poursuivre la descente de la crête conduirait à la chapelle Saint-Trophime en cours de rénovation. Les cris d'une famille bruyante me font renoncer à ce choix. Je traverse les verger en fleurs de Saint-Trophime.

Carte, documentation et topos